La correction obtenu peut être insuffisante (3% des cas). Une retraitement complémentaire au laser est possible, cette opération est gratuite.
Ceci se traduit pas une hypermétropie pour les myopes et une myopie pour les hypermétropes, c'est-à-dire par la nécessité d’accommoder pour voir de loin et surtout de près (environ 2% des cas) . Ceci est rarement gênant chez les sujets jeunes (avant 35 ans), mais peut pénaliser la vision rapprochée et la lecture chez les sujets plus âgés (à partir de 35 ans).
Dans les cas gênants, un retraitement complémentaire au laser est possible à partir du 2ème mois postopératoire.
La qualité de vision obtenue après chirurgie est en règle générale comparable à celle associée au port de lunettes.
Rarement, des troubles fonctionnels mineurs sont rapportés par les patients, alors que l’acuité visuelle obtenue sans correction est jugée très satisfaisante.
Il peut s’agir d’une baisse de la résistance à l’éblouissement ou de la perception de halos lumineux autour des sources de lumière vive (notamment la nuit).
La majorité de ces problèmes est bien tolérée et s'estompe en quelques semaines à quelques mois.
De nombreux sujets optant pour la chirurgie réfractive au laser excimer,présentent une intolérance aux lentilles de contact, en raison le plus souvent d’une sécheresse de l’œil.
Après correction chirurgicale de la myopie, il est fréquent d’observer la persistance d’une gêne occasionnelle chez ces patients.
Certains patients doivent utiliser des collyres lubrifiants durant quelques mois.
Incident de découpe lamellaire. Lors de la découpe cornéenne, un blocage du microkératome, une perte de couplage entre l’instrument et la cornée ou d’autres problèmes mécaniques peuvent être responsable d’une découpe irrégulière ou incomplète.
Le chirurgien peut alors être amené à interrompre l’intervention pour la reprogrammer 3 à 6 mois plus tard, après cicatrisation de la cornée. Ces incidents n’existent plus depuis la procédure Femto-LASIK qui nécessite laser Femtoseconde.
Infection de la cornée :
Elle est rarissime, surtout si les mesures d’hygiène et le traitement pré et post opératoire ont été respectés. Elle se traite avec des antibiotiques forts mais peut laisser des séquelles visuelles.
Inflammation de l’interface lamellaire : le plus souvent réversible par traitement local par collyre en quelques semaines.
Invasion épithéliale : passage des cellules superficielles sous le capot cornéen. Elle peut nécessiter un « lavage » du capot.
Kératocône induit : ectasie induite de la cornée ; très rare si les paramètres préopératoires ont été respectés. il peut nécessiter une greffe de la cornée.
Microplis du capot lié un traumatisme postopératoire immédiat (premières 24h) : rare et sévère, peut nécessiter une ré-intervention sur le capot cornéen, voire la cornée elle-même.